Témoignages

"Quand je suis arrivée sur le marché de l'emploi, j'avais envie de travailler dans la supply chain, la logistique globale et avec un produit qui me touche. Je me suis alors rendu compte que l'ISLI ouvrait beaucoup de portes. Sur 9 demandes d'emploi, j'avais reçu 6 pistes positives. Donc le choix de l'ISLI était un très bon choix par rapport au pilotage de mon parcours"

"C’est un programme unique, avec des cours axés sur les affaires, la finance, la négociation et le développement de compétences spécialisées. Nous avons l'opportunité d’échanger avec des professionnels hautement qualifiés, certains étant d'éminents entrepreneurs et directeurs d’entreprise. Il y a aussi beaucoup d'interactions avec les étudiants, qui proviennent tous de milieux et de cultures différents. Ce programme nous traite comme des professionnels et nous confie des responsabilités importantes, une approche exigeante qui renforce notre réseau professionnel dans le même temps."

"J'ai toujours été passionné par le milieu du sport, c'est pourquoi j'ai rejoint ce programme en 2021. Après KEDGE, j'ai accepté un poste à Paris chez Octagon France, sur le projet des Jeux Olympiques 2024, où j'aide un partenaire à activer ses droits. J'ai trouvé chacun des sujets du MSc intéressant. J'ai également été impressionné par l'expérience du corps enseignant et de la faculté. Pour moi, il s'agit du meilleur programme dans le domaine du sport. À l'avenir, je souhaite rester en France, mais il est essentiel, lorsqu'on travaille dans l'industrie du sport, d'être ouvert à tout et de saisir les opportunités qui s'offrent à nous. Je conseillerais aux futurs étudiants d'être ouverts d'esprit et de rester curieux, et d'arriver en amont et d'apprendre la langue pour les internationaux."

«J'ai choisi ce programme car, après l'obtention de ma licence, j'ai souhaité me spécialiser dans les subtilités de la logistique et les risques associés. Ce cursus m'a fourni l'expertise que je recherchais. Actuellement, je suis responsable national QHSE et de la RSE chez Bolloré Logistics au Canada, où je travaille depuis cinq ans. Venant d'un MSc avec une forte orientation vers la logistique, ce poste au sein du département QHSE offre une perspective différente sur ces opérations, et reflète la polyvalence offerte par le programme. Mon objectif est de continuer à évoluer au sein de l'entreprise, en particulier au niveau régional. Actuellement, je travaille au niveau national, mais au sein de ce groupe, de nombreuses opportunités de croissance existent. Je pense qu'il est important de montrer son authenticité et de mettre l'accent sur les compétences relationnelles, car l'industrie de la logistique est une véritable communauté, où une bonne intelligence émotionnelle est clé.»

Qu’est-ce qui vous a motivée à rejoindre l’Executive MBA de KEDGE ?

J’ai commencé par des études courtes, très spécialisées dans la supply chain, un secteur alors en plein essor. Cela m’a permis une évolution rapide, avec des responsabilités croissantes, une expatriation réussie, puis la création de deux entreprises. Mon retour en France a marqué un tournant : j’ai ressenti le besoin de prendre du recul stratégique, d’analyser mes choix passés et d’identifier les compétences qui me manquaient pour aborder une nouvelle phase de ma carrière.

Je suis une professionnelle ancrée dans le concret et l’opérationnel. Le MBA représentait pour moi l’occasion de confronter cette expérience à d’autres visions, d’enrichir ma réflexion grâce à des échanges avec des pairs issus d’horizons très variés.

J’ai exploré plusieurs écoles, et c’est l’approche flexible et internationale de KEDGE qui m’a convaincue : un format multi-campus, la richesse des profils, la diversité des parcours, loin des schémas plus formatés d’autres programmes. Ce brassage m’a paru essentiel.

Y a-t-il eu un moment ou un déclic particulier dans votre carrière qui vous a conduite à cette décision ?

Oui. Après une phase intense d’entrepreneuriat en Turquie, mon retour en France a été l’occasion d’un bilan. J’ai pris conscience que mes outils stratégiques étaient limités. J’avais une forte capacité d’action, mais peu de temps de réflexion.

Le déclic a été cette lucidité : si je voulais évoluer vers un niveau plus stratégique, je devais élargir ma vision, mieux comprendre les grands équilibres économiques, financiers et humains. La reprise du salariat dans des secteurs aussi stratégiques que l’énergie ou le maritime a confirmé cette intuition. J’avais soif d’apprendre et de comprendre.

Quelles compétences ou connaissances cherchiez-vous à acquérir ou renforcer ?

Je souhaitais structurer ma vision stratégique, approfondir mes connaissances en finance, business model et stratégie d’investissement, comprendre les enjeux d’innovation et de R&D à l’échelle de l’entreprise, mieux interagir avec des profils très différents, notamment dans des contextes multiculturels,et enfin, renforcer ma posture de leader avec une approche plus systémique.

En quoi le format Executive MBA et le positionnement de KEDGE ont-ils répondu à vos attentes ?

L’EMBA de KEDGE a été pour moi une transformation, pas une fin en soi. C’est un programme exigeant, qui vous oblige à vous remettre en question tout en vous dotant d’outils solides. La richesse humaine du collectif a été l’élément le plus marquant : on progresse avec et grâce aux autres.

Sur le plan académique, plusieurs modules ont été déterminants :

- Multinational Finance et Geostrategy avec Laurent Estachy ont transformé ma façon de lire les équilibres macroéconomiques et géopolitiques. « Eyes opening », comme on dit… et une vraie révélation pour mon esprit curieux, notamment sur la finance.
- Business Model Design avec Philippe Méda m’a permis de redonner du sens à mes expériences entrepreneuriales : valider mes succès, mais aussi mieux comprendre mes échecs et dépasser ce fameux syndrome de l’imposteur — moi qui avais entrepris de façon pragmatique, sans méthode.
- Strategic Innovation avec Christophe Garonne m’a permis de mieux cerner ce qu’est réellement l’innovation. Petit spoiler : ce n’est pas forcément de la tech de rupture. C’est souvent une nouvelle façon de faire, plus juste, plus efficace, mieux alignée avec la stratégie. Un excellent complément au cours de Business Model Design, qui m’a aidée à structurer mes idées et à repérer ce qui crée vraiment de la valeur, même dans des environnements très opérationnels.
- Business Acumen avec Ian Thomas m’a poussée à clarifier ma pensée et affirmer ma posture de leader, avec peu de mots mais beaucoup de précision. Je n’oublierai jamais l’exercice de l’elevator pitch, redoutable mais salutaire pour la grande bavarde que je suis :)

Sur le plan professionnel, ma manière de travailler a clairement évolué : plus de recul, une meilleure gestion du stress, un management plus horizontal, plus humain. Les travaux de groupe, parfois intenses, m’ont appris à écouter, à m’adapter, à mieux lire les dynamiques humaines. Le MBA m’a permis de renforcer ma posture et de mieux comprendre ce qui fait qu’une carrière tient sur la durée : lucidité, justesse, alignement. Pas de place pour les postures, il faut rester vrai et solide.  

Sur le plan personnel, j’ai gagné en clarté, en confiance, et en conscience de ma valeur. Le contact avec les autres pousse à se redéfinir, à mieux comprendre ce qui nous anime. Le MBA déconstruit pas mal de réflexes, aide à assumer à la fois ses forces et ses zones de fragilité, et permet de se projeter plus justement, plus alignée.

Quels objectifs avez-vous atteints après avoir terminé le MBA ?

Avant même la fin du programme, j’ai été recrutée sur un poste de direction générale dans un secteur complexe — la transition énergétique dans le maritime. Je ne suis pas certaine que j’aurais osé postuler sans l’apport immédiat du programme et les encouragements de mes pairs, qui m’ont soutenue. Je leur en suis profondément reconnaissante.

Je n’ai pas encore relancé de projet entrepreneurial, mais c’est en gestation. Ayant dirigé deux structures pendant 15 ans, je sais maintenant ce qu’il me manquait… et aussi ce que j’ai instinctivement bien fait. Je souhaite, dans les dix ans à venir, créer ou porter un projet plus ambitieux, mieux structuré, à fort impact. J’attends simplement l’alignement des planètes.

Le programme a-t-il facilité l’accès à de nouvelles opportunités ou élargi votre réseau professionnel ?

Oui, incontestablement. J’ai rencontré des profils que je n’aurais jamais croisés autrement. Mais au-delà du réseau professionnel, ce sont de vraies amitiés qui se sont nouées, des liens solides, une forme de solidarité qui reste. Je pense à Philippe, un camarade devenu un ami très proche, dont la disparition m’a profondément marquée. Ce type d’expérience nous soude, bien au-delà du cadre académique.

Je pourrais citer Éric, Rémy, Cédric, Bénédicte, Yann, Jérémy, Brice, Marc, Lucille… et tant d’autres. Parmi eux : un colonel, un ancien athlète de haut niveau, des ingénieurs, des financiers, des experts de la tech, de l’agroalimentaire, du médical, de l’industrie, des dirigeants d’entreprise. Autant de parcours que de regards. Autant de façons de penser, de décider, de manager.

Aujourd’hui, ce sont des amis, des professionnels que je respecte profondément, un réseau vivant, un puits d’expérience dans lequel je continue de puiser. Ils m’apportent du feedback sincère, une vision complémentaire, et parfois simplement une écoute bienveillante. Le MBA, c’est aussi ça : une aventure humaine, une communauté soudée, un socle pour la suite.