Intégrer une classe préparatoire permet d’acquérir des méthodes de travail uniques et une culture générale approfondie. De plus, les CPGE représentent le meilleur moyen d’accéder aux grandes écoles.
Qu’est-ce qu’une classe préparatoire aux grandes écoles ?
Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont des formations disponibles après le Bac, qui préparent à l’intégration d’un grand établissement d’enseignement supérieur : écoles nationales supérieures, écoles d’ingénieurs, instituts d’études politiques, écoles supérieures d’art, écoles de commerce prestigieuses, etc.
Quels sont les trois types de « classes prépas » ?
Les CPGE peuvent être classées en trois grandes catégories :
- les classes préparatoires scientifiques ;
- les CPGE littéraires ;
- les classes préparatoires économiques.
Dans chacune de ces catégories, il existe plusieurs filières différentes en fonction des spécialités. Par exemple, les prépas économiques et commerciales se divisent en deux voies : la prépa ECG (économique et commerciale générale) et la prépa ECT (économique et commerciale technologique).
Qui peut s’inscrire aux CPGE ?
Pour suivre une classe préparatoire aux grandes écoles, le postulant doit avoir un bon dossier scolaire. Les notes et les appréciations de première et terminale sont étudiées avec minutie. Il doit également fournir une lettre de candidature afin de démontrer toute sa motivation à l’idée de rejoindre une CPGE.
L’obtention du bac général ou technologique est indispensable pour entrer en classe préparatoire, même si quelques filières (TSI et ECT) accueillent des bacheliers professionnels.
Classe préparatoire aux grandes écoles : combien de temps ça dure ?
L’immense majorité des classes préparatoires aux grandes écoles proposent un programme sur deux ans. En revanche, les prépas des filières TSI (technologies et sciences industrielles) et ECT (économique et commerciale technologique) durent trois ans au lieu des deux années habituelles.
Que faire après une classe préparatoire aux grandes écoles ?
Les études en classe préparatoire permettent l’accès à un socle de connaissances pluridisciplinaires, mais aussi à des méthodes de travail efficaces. Les CPGE ont également pour but de développer les esprits de critique et de synthèse, les capacités d’analyse. Par ailleurs, elles augmentent l’autonomie et la force de travail.
À la fin des deux ou trois années de CPGE, les élèves passent les épreuves écrites et orales des concours d’entrée aux grandes écoles. Chaque élève peut ensuite choisir une grande école en fonction de ses résultats. Les débouchés des CPGE varient selon la filière choisie.
Les débouchés après une CPGE économique
Les classes préparatoires ECG et ECT donnent accès aux concours de toutes les grandes écoles de commerce et de management. Les étudiants peuvent également se présenter aux concours des Instituts d’Études politiques (IEP), de l’École militaire spéciale de Saint-Cyr ou des Écoles normales supérieures. Les étudiants en CPGE ECT peuvent aussi passer les concours des écoles d’ingénieurs ou des écoles spécialisées en sciences humaines.
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Que faire après une CPGE littéraire ?
Après deux années de classes préparatoires littéraires (la première année est appelée hypokhâgne et la seconde khâgne), il est possible de passer les concours des Écoles normales supérieures. Ce sont elles qui forment les enseignants de haut niveau. Certains profils se dirigent vers les écoles de journalisme, d’édition, etc.
CPGE scientifique : les débouchés
La plupart des CPGE scientifiques — MP (mathématiques et physique), PC (physique et chimie), PT (physique et technologique) et PSI (physique et science de l’ingénieur) donnent accès aux Grandes écoles d’ingénieurs. Les étudiants peuvent aussi se présenter aux concours de l’ENS (École Normale Supérieure). La filière PC peut également ouvrir la porte des concours aux écoles de chimie et de pharmacie.
Bon à savoir
Sachez qu’il est également possible d’entrer en école de commerce après une CPGE littéraire ou scientifique. Des quotas de places sont effectivement réservés à ce type de profils via des concours d’admission parallèle.
Les autres alternatives
Tout étudiant en CPGE qui le souhaite peut se réorienter vers une autre filière universitaire et voir ses années de classe préparatoire converties et validées dans n’importe quelle université européenne.
Avant son intégration en CPGE ou après ses deux (ou trois) années de classe préparatoire, un étudiant peut ressentir le besoin de faire une pause. Une année de césure est une alternative crédible, à condition de proposer un projet qui entre en adéquation avec la filière d’étude.
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Comment bien choisir sa filière CPGE ?
Le choix de la filière CPGE dépend de plusieurs paramètres. Au-delà du niveau scolaire, le dossier de candidature se joue également sur d’autres qualités. Curiosité, rigueur, persévérance, force de travail sont des caractéristiques qui passent avant les résultats. Le futur étudiant doit être conscient qu’il va travailler à un rythme bien plus soutenu qu’au lycée. Il doit également accepter de voir ses notes drastiquement baisser durant les premiers mois.
C’est pourquoi vous devez absolument cibler vos points forts avant de postuler à une CPGE. Quelles sont vos matières favorites ? Quelle filière avez-vous suivie jusqu’ici ? En fonction des spécialités choisies pour votre Bac, vous aurez plus facilement accès à un type de CPGE. Il est évident qu’une classe préparatoire littéraire privilégie les profils qui ont choisi des spécialités comme la littérature ou l’histoire-géographie. L’accès à certaines CPGE est aussi réservé à celles et ceux qui ont passé un Bac général, alors que d’autres ouvrent leurs portes aux profils issus d’un Bac Technologique.
Enfin, et c’est peut-être le critère le plus important, votre projet professionnel doit guider votre choix de filière. Si vous avez déjà une idée précise de la carrière que vous souhaitez poursuivre, recherchez une CPGE qui offre des spécialisations en adéquation avec vos ambitions. Par exemple, une classe préparatoire commerciale serait plus adaptée pour celles et ceux qui aspirent à intégrer de grandes écoles de commerce.
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