Une question revient souvent chez les étudiants qui entreprennent des études longues : quel salaire après un bac +5 ? Loin d’être taboue, la question de leur future rémunération est même très légitime. Découvrez à quel salaire peuvent prétendre les jeunes diplômés pour un premier emploi !
Le salaire d’un bac +5 en fonction des études
Le salaire annuel de base pour un jeune diplômé qui sort d’une école de commerce, de l’université ou d’une école d’ingénieurs, ne sera pas le même.
- Pour les grandes écoles de commerce renommées (HEC, ESSEC, ESCP EUROPE, KEDGE Business School, etc.), le salaire annuel moyen avec un master est de 43 000 € bruts avec primes pour la première année d’embauche.
- Pour les écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Télécom Paris, CentraleSupélec, etc.), le salaire moyen la première année est également de 43 000 € bruts.
- Pour les universités, le salaire annuel brut médian est de 39 500 €.
Bien sûr, des écarts de salaire existent en fonction de la zone géographique où vous serez embauché. Ils sont de +5 % entre Paris et la province pour un profil bac +5. La réputation de l’école influence également le niveau de rémunération, ainsi que la taille de l’entreprise et malheureusement le genre (à travail équivalent, les femmes gagnent encore 23 % de moins que les hommes).
Le salaire d’un bac +5 en fonction du secteur d’activité
Sur le marché du travail, les grilles de salaire varient également entre les différents secteurs d’activité. Voici un aperçu des secteurs qui paient le plus avec un bac +5, hors primes :
- Arrivent en tête de peloton les professions juridiques et comptables, avec un salaire médian de 3 300 € mensuels bruts.
- Les secteurs de la banque, de l’assurance et de la pharmaceutique suivent de près, avec des salaires bruts mensuels d’environ 3 280 €.
- Le salaire brut mensuel dans le secteur du management commercial (responsable marketing digital, communication, etc.) est en moyenne de 3 250 €.
- Dans le secteur immobilier, la rémunération mensuelle moyenne est de 3 100 € bruts.
Des salaires en augmentation pour attirer les jeunes talents
Depuis la crise du Covid-19, le marché de l’emploi subit de fortes tensions. Les entreprises peinent à recruter et se livrent une véritable guerre des talents. Pour attirer de jeunes recrues et rester compétitives, les entreprises françaises doivent donc repenser leurs politiques de rémunération. Une augmentation de 4 % est d’ailleurs prévue en 2023.
En France, 84 % des entreprises envisagent une revalorisation de la rémunération des jeunes diplômés en 2023, avec un accroissement des salaires et une révision salariale deux fois par an. Des primes exceptionnelles sont également au programme, avec des montants moyens de 1 000 € par exemple pour la prime de partage de valeur.
Pour conclure, outre le salaire, ce sont les jeunes diplômés des grandes écoles de management qui affichent le meilleur taux d’insertion professionnelle sur le marché français (81,1 % en moins de 2 mois après la remise de leur diplôme, et 88,6 % après 2 mois).