Pourquoi faire une alternance en école de commerce ?

Publié le 22 juin 2023 • Mis à jour le 2 septembre 2024

Étudier en école de commerce en alternance constitue l’option de cursus la plus pertinente pour développer simultanément savoirs, savoir-faire et soft skills. Cette possibilité de professionnalisation accélérée de haut niveau en business school représente certainement une voie royale pour intégrer le monde du travail. Découvrez ce qui distingue ce type de formation en Grande école des cursus classiques et pourquoi les écoles de commerce et de management et les universités partenaires l’ont adoptée massivement.

L’alternance en école de commerce : de quoi s’agit-il ?
 

Le principe de l’alternance, initié par l’apprentissage et le compagnonnage, s’avère des plus simples. Ce temps de la formation en enseignement supérieur se partage entre trois espaces de construction des compétences. Il s’agit d’alterner l’acquisition en école de commerce des concepts et notions nécessaires à l’exercice du métier, leur mise en œuvre en entreprise partenaire et une démarche réflexive entre pairs (étudiants de l’école de commerce) autour de la situation de travail vécue. La plupart des formations post-bac en business schools offrent la possibilité de l’alternance, de bachelor à MBA, en passant par les différents mastères, Programmes Grande École

Le rythme de l’alternance peut s’avérer très variable d’une école de commerce à l’autre. Il dépend de nombreux facteurs, notamment du cursus choisi et du niveau d’avancement du parcours (1re, 2e ou 3e année).

Formation en alternance : le temps de l’école

En ce qui concerne l’école de commerce, rien ne diffère entre l’enseignement classique et l’enseignement en alternance. Les conditions d’admission, les concours préalables et les contenus restent identiques. Notez que cela implique un engagement important pour chaque étudiant, le travail académique personnel devant être réalisé en parallèle du travail attendu par l’entreprise.

Alternance en école de commerce : le temps en entreprise


Dans l’idéal, le contrat de professionnalisation ou d’apprentissage entre les trois parties (école, entreprise, alternant) est trouvé et signé avant la rentrée en business school. Le professionnel assumant la mission de tuteur est identifié, notamment pour assurer le relais avec l’établissement. Les contrats avec les entreprises partenaires peuvent être établis pour des durées de 1 à 3 ans en apprentissage et de 6 mois à 2 ans en professionnalisation.

De nombreux cursus commerce et management sont proposés en 100 % alternance. D’autres réservent la première année à l’enseignement académique et l’alternance aux deux années suivantes.

Articulation de l’alternance : le temps réflexif

Ce troisième espace favorise l’adaptation aux réalités de l’organisation et permet la construction de la compétence professionnelle. La réflexion personnelle et partagée sur la pratique, les comportements, la personnalité propre (stéréotypes, modes de fonctionnement…), l’analyse des erreurs au sein du groupe de pairs permettent le changement. L’aide du groupe des élèves du même cursus et l’évolution collective facilitent la construction d’une posture professionnelle adaptée à la situation de travail.

Pourquoi choisir l’école de commerce en alternance ?

Le premier des arguments en faveur de l’alternance en Grande école reste la possibilité de l’immersion dans le monde professionnel en plus de contenus de cours et de diplômes identiques à ceux des parcours classiques en business school. Or, il se trouve qu’au-delà de cette incontestable bonne raison, il en existe plusieurs autres, également importantes. 

  1. La prise en charge des coûts
    Le coût financier des études en grandes écoles de commerce et management n’est pas négligeable. Il impose souvent à l’étudiant de recourir à la famille ou à un prêt bancaire. Dans le cadre de l’alternance, l’entreprise partenaire prend en charge ces frais de scolarité.
     
  2. Le statut de salarié
    Tous les salariés perçoivent un salaire, cotisent pour l’accès aux droits sociaux (santé, chômage et retraite) et bénéficient des aides de l’État (prime pour l’emploi, mobili-jeune, etc.). Ils profitent aussi des avantages accordés par l’entreprise, comme les tickets-restaurants, la participation aux frais de transport, etc. C’est donc le cas pour les étudiants de l’école de commerce en alternance, qu’ils soient en post-bac, Mastère, Programme Grande École ou autre grade de master, en formation initiale ou en formation continue.
     
  3. Les échanges professionnels entre pairs
    Le retour à l’école de commerce après une période en entreprise permet d’explorer les expériences vécues en entreprise partenaire, les réussites et les difficultés rencontrées. L’intelligence et le questionnement du groupe autorisent une réflexion large et libre dans le cadre d’analyses de pratiques accompagnées.
     
  4. Le développement du réseau professionnel
    L’alternance crée des liens entre l’étudiant de l’école de management, les entreprises partenaires de l’école et d’autres organisations. Ces relations de confiance enrichissent à la fois le réseau personnel de l’élève et celui de l’alumni. Ces réseaux d’école de commerce restent précieux durant toute la carrière professionnelle.
     
  5. L’accès à l’emploi facilité
    L’intégration professionnelle s’avère grandement facilitée par des études en alternance, surtout lorsqu'elles sont effectuées en école de commerce et de management. D’une part, le système procure l’expérience professionnelle faisant si souvent défaut aux jeunes diplômés, d’autre part de nombreux contrats d’embauche en CDI interviennent à l’issue de l’alternance.

Les difficultés de l’alternance en école de commerce
 

Il convient cependant de tempérer ce tableau très engageant. Si les bénéfices de l’alternance de l’enseignement supérieur, et plus particulièrement des Grandes écoles, sont nombreux et indéniables, il reste que trouver une entreprise partenaire n’est pas si aisé… alors qu’il s’agit de la condition sine qua non ouvrant la porte de l’alternance, c.-à-d. l’admission effective dans un cursus d’école supérieure 100 % alternant.

Par ailleurs, les activités associatives et parallèles tiennent traditionnellement une grande place en école de commerce et de management. Or, les alternants sous contrat de professionnalisation ou d’apprentissage disposent de peu de temps libre et, étant devenus salariés, profitent de 5 semaines de vacances annuelles.